21 août 2003

Rando de la prequ'ile "l'île à bois" jusqu'à l'île de bréhat en kayex (kayak expérimental)

C'était pas le genre de randonnée que l'on prévoit longtemps à l'avance,
mais plutôt du style on n'y va et si ça le fait pas au quart ou au tiers du
parcours, on redouble. Donc pas de pression pour aboutir.

A l'aide d'une carte terrestre au 1/100 millième, J'avais estimé très
grossièrement le temps de traversée à 1 heure. J'avais repéré sur cette même
carte une pointe visant l'archipel de bréhat et permettant le débarquement
du kayex.

Après avoir quitté la route principale, je me dirigeai vers la mer et je
bourlinguais mon fidèle combi sur quelques km de petites routes traversant
d'authentiques hameaux bretons. Ces hameaux bien que très proches de la
côte, semblaient malgré tout très ancrés dans la terre, par leur activité uniquement agricole. D'ailleurs, à aucun moment on ne voyait la mer. Ces routes étaient
tellement tortueuses qu'elles donnaient une impression de longueur
demesurée, menant vers un pays lointain. Où allais-je ?
Ma suprise en fut plus grande de débouler soudainement sur un isthme, instantanément plongé dans un monde maritime. Une petite route perchée sur une digue partagait la mer, qui en cette période de vives-eaux parvenait aux pieds de celle-ci. A gauche, l'île Modez, au loin le sillon
Talbert, une multitude d'îlots et de rochers. A droite une vue sur l'estuaire
du Trieux avec loguivy de la mer en arrière plan. La mer était omniprésente.

Je n'avais pas remarqué sur la carte que cette pointe était en fait une
presqu'ile vers laquelle menait cette petite route. L'accès à a presqu'île
était privée, barrée, je fut contraint de garer mon combi sur la petite
route. Désorienté par l'ampleur du spot, il me fallut un regard plus sérieux
sur la carte pour me convaincre de mon orientation. D'où j'étais, je ne
voyais pas mon objectif: bréhat était masquée par l'île à bois, cette minuscule
presqu'île belle boisée et vallonée.

J'embarquai dans mon kayex et décidai de contourner la presqu'ile par le sud pour profiter du courant de l'estuaire du Trieux.
18h40 - départ
Dès mon départ, me retrouvant au milieu d'une multitude d'îles et d'îlots,
je me rendais compte que j'avais sous estimé l'ampleur du site. C'était
énorme.
Le clapot se lève mais le courant me pousse vers l'île. Les jambes
s'engourdissent.
19h25 – arrivée sur l'île de bréhat. Grande peine à marcher pendant les
premières secondes tellement les jambes sont fragiles. Le temps s'assombrit
de plus en plus. J'ai l'impression que le nuage est déjà sur le continent
que l'on voit de moins en moins.
19h30 – départ de l'île de bréhat
La lutte est beaucoup plus forte contre caplot et courant
20h00 – arrivée au niveau de la cardinale est de l'entrée de loguivy. A part
le fort courant de l'estuaire, à partir de ce moment, plus de soucis
20h25 – arrivée sur le continent

Visite officieuse du château de Fontenay, cotentin

Atmosphère étrange, un vert clair particulier baigné dans une lumière
intense, des pierres chargées d'histoire, des caves intrigantes, c'est le
château de Fontenay dans le cotentin, près de saint marcouf de l'isle.

pour plus d'infos: http://cherbourg-octeville.spaces.live.com/blog/cns!1D12D4F71C92A5B6!858.entry

12 août 2003

Exploration des grottes de Jobourg par la mer

Partis de la baie d'Escalgrain à 15h00, poussés par les forts courants de marrée descendante, nous arrivâmes à 15h30 devant la falaise. C'était alors l'étale de marée basse, moment idéal pour pénétrer dans l'antre de la falaise. Un port naturel et providentiel nous attendait et nous accueilli en toute quiétude. A 15h40, nous pénétrons dans la grotte du Lion, dont la vaste entrée se prolonge par une sorte de siphon et d'un coude à gauche. Tout le monde aura reconnu la grotte du lion caractérisée par son coté sombre.Dans la grotte règne une paix d'un silence insoupçonné. Jamais je n'avais été soumis à un tel silence. Nous savourons l'instant. A 16h00, l'eau monte et montre ses machoires. Nous décidons de jucher les kayex sur des tas de pois avant d'entreprendre la visites des deux grottes suivantes. 16h20: nous avons le temps de plonger dans une crevasse. L'eau est d'une grande clarté malgré le fort coefficient de marée. L'endroit est déserté des pêcheurs: le trou regorge de vieilles, de gros bars, et de lieux jaunes. 16h30: il est grand temps de lever l'ancre. La mer qui prend l'homme, mais aussi la femme, nous appelle avec grande sévérité. 16h35: les sacs sont chargés, on choque les noeuds de chaise et on largue les amarres. Retour vers la civilisation, les esprits chargés d'un souvenir ému.
Pour en savoir plus: http://funnyraids.site.voila.fr/grottejobourg/index.html