25 juin 2017

Monster ap

la liberté nous avait pris
les instants magiques
les moments sportifs

* * *

il y a eu le vent, les voiles, les sillages,
l'écume, les ports, les nuits,
les rires, les rires fous et les fou-rires..

* * *

et les enfants...

* * *

il y a eu la boue, le sable, les prairies,
les parachutages dans les collines
et les retours dans la nuit
enivrés par l'amour de la vie

* * *

toujours toujours tourné vers l'avant,
Toujours vers plus d'abondance, de fulgurance..
et la performance...

* * *
il y aurait maintenant comme un mur, un obstacle qui nous sépare 
qu'est-ce donc que la mort, car tu es bien là
idée insensée car tu es bien là
la mort n'existe pas les pensées sont bien là et seront bien là
elles resteront ... mister ap...

Davidoff 

31 janv. 2017

Mon banc


quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle

ces rues etroites
vues des toitures
ornees de tuiles
immobiles

quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle

ces classes aisées classées
ces classes moyenne cassées
ces SDF oubliés
et ces PDG associés
facilités par cette sociétée
automatisée  comme
une horloge mal réglée
parée à donner
la populasse qui rêvent
de la popularité exigée

quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle

ces gares ou l'ont s'égare
ces parcks ou l'on s'évade
ces rues barres
et ces boulevards exténués

quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle

ces cités ou ces gamins sont barrés
ces centres-villes exhibés
ces quartier d'affaires malsaines
et ces HLM moulés

quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle


ces nuages de fumées devant les lycées
ces nuages de journalistes devant l’élysée

des gouttes de haine
enveloppées par cette peine
des gouttes de sang
tombées par ces êtres insolents

quand je suis sur mon banc,
je regarde la ville en pensant a elle

ces grandes surfaces
et ces petits commerces
ces jardins publiques
et ces places publiques

quand je suis sur mon banc

Marius PICQUENOT