29 avr. 2020

Texte en dévers, troué par des vers, après des verres, (j’étais pas au vert) c’était début Avril


Des confins de mon confinement, je m’évade. Je me roule dans le temps, je m’ébroue un instant, je ne pense plus à rien, puis d’un coup une fulgurance me surprend…
De la confusion ambiante, du bouillon médiatique jaillissent des idées, parfois aussi claires que les eaux de Goury
N’avoir aucune date de fin en tête est un délice, un graal, tombé du ciel que l’on connaîtra rarement, peut-être jamais plus ? 
On retrouve les joies de l’enfance, celles des grandes vacances, les goûters en famille, les cueillettes sauvages, 
Celles encore plus haletantes, excitantes. Les escapades conniventes, les chemins de traverse, les rencontres en secret
Non, non je ne veux pas savoir, non, non je ne veux pas recevoir, ni l’apercevoir ! Et surtout pas percevoir. Le temps est comme la neige, il fond avec sa fin...

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