Malgré la chaleur et le manque d'air dans l'appart, les ronflements de certains et les surpressions dues à des dégazages sauvages, tout le monde a plutôt bien dormi (enfin j'ai l'impression). De mémoire, c'est une journée de transition, pas trop difficile. On commence par l'ascension du passo di Pennes, qui se révèle très pittoresque avec une première portion dans la forêt, pour finir dans la rocaille sur une route de même type que la Colombière (ou le Galibier), bref, du genre route sans aucun lacet, qui monte à flanc avec visibilité totale sur le sommet du col au moins 500 plus bas, soit 5km); dans la première partie de la montée, je suis bloqué pendant plus de 5 mn par des travaux, je ne peux absolument pas passer et les autrichiens sont stricts. Gillou et Philippe en profitent pour me rejoindre et à ce moment là les ouvriers nous ouvrent la route, je repars vers le sommet. Arrivé en haut, il fait assez froid; je profite 5 minutes du paysage, pas plus car je dois aller chercher le Scudo resté en bas. Et je croise successivement Gillou, Philippe, Magic, Momo et Sabine, et Sergei dans la descente. La descente est longue car pas roulante, avec du vent de face.
Puis il y eut l'épisode assez épique du trésor de Sergio Di Pennes; Qui permit de révéler les traits de caractères de chacun d'entre nous: certains voulaient le garder, d'autre le restituer, d'autre déclarant le restituer mais profiter du trésor si d'autres envisageaient de le garder. Bref, Serge, pensant que ce serait l'occasion de peaufiner son Italien, décide de mener son enquête, trouve un no de téléphone, appelle la "dame au portefeuille" et lui restitue. Bravo Serge.
L'épisode pas mal aussi du froid en haut du col au moment de la traditionnelle photo de groupe, froid que n'a pas pu surmonter Gillou et qui a préféré déguerpir pour rejoindre chaudes et vertes vallées... Gillou voici ce que cela te coute de t'assécher comme une saussice de pays.
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